C'est pas facile de se faire un beau jour lâcher
Et perdre prise, de se sentir tomber
On pensait que tout était bien fixé
Mais voilà que le sol se met à trembler
De l'amour
De l'amour, de l'amour, de l'amour
De l'amour
De l'amour, de l'amour, de l'amour
Je pensais qu'on était parti pour des années
Comme le boulot qu'je venais de trouver
Mais la patronne ne peut plus embaucher
Il ne me reste plus qu'un seul projet
De l'amour
De l'amour, de l'amour, de l'amour (Ouais)
De l'amour
De l'amour, de l'amour, de l'amour
J'en avait tant
J'en avait trop pour nous deux
J'en avait tant
J'en avait trop pour nous deux
Et je sombre pour nous deux
Je ne sais pas comment je vais me débrouiller
De quel façon faut savoir encaisser
Si le ciel pouvait au moins se lever
On pourrait aller enfin le décrocher
De l'amour
De l'amour, de l'amour, de l'amour
De l'amour
De l'amour, de l'amour, de l'amour
Je t'aimais tant
Je t'aimais trop, je m'en veux
Je t'aimais tant
Je t'aimais trop, je m'en veux
Et je sombre pour nous deux
Hey!
Je t'aimais tant
Je t'aimais trop, je m'en veux
Je t'aimais tant
Je t'aimais trop, je m'en veux
Et je sombre... pour nous deux
De l'amour (Ouais)
De l'amour
De l'amour
Ho de l'amour
De l'amour
Ouais de l'amour

Le rond-point à Châtellerault
Les néons café désert
Un aquarium, un mégot
Mon visage sur un poster

Je ne connaîtrai jamais
La fermeture à minuit
La vie des gens qui m'aimaient
N'aura pas été ma vie

Les hélicoptères
Les avions, les nuits
Une vie à l'envers
A l'envers je vis

Les échangeurs, le trajet
Le péage, la Ford Escort
La poche arrière, le billet
Quinze heures, ouverture des portes

Et les stands et la buvette
Moi je n'y suis pas allé
Ces briquets, ces allumettes
Je ne les ai pas allumés

Les hélicoptères
Les avions, les nuits
Une vie à l'envers
A l'envers je vis

Les hélicoptères
Les avions, les nuits
Une vie à l'envers
A l'envers je vis

Ton tatouage sur l'avant-bras
Ce prénom, je le connais
Pourtant je ne m'habitue pas
Je ne m'y ferai jamais

Les hélicoptères
Les avions, les nuits
Une vie à l'envers
A l'envers je vis

A l'envers je vis

Le 9 août 2014
Michael Brown est abattu par un policier blanc
Alors qu'il avait les mains en l'air
Cette chanson dénonce les actes racistes
Qui existent encore beaucoup trop aujourd'hui

Parfois même la nuit
S'en voudrait d'être blanche
Blanche quand le corps d'un homme gît
Noir entre quatre planches

Parfois même les cris
Ne couvrent pas le silence
Malgré les flammes des bougies
L'obscurité avance

Et noir comme la colère
Qui gronde dehors
Le soir en comptant les balles
Dans la peau de Mike Brown
Dans la peau de Mike Brown

Ferguson, Missouri
C'est comme l'histoire qui penche
Le retour des temps maudits
Les étranges fruits aux branches

Noir comme la couleur
De tous les torts
Le soir en comptant les balles
Dans la peau de Mike Brown
Dans la peau de Mike Brown

Dans la peau de Mike Brown

Parfois même la nuit
S'en voudrait d'être blanche
Blanche quand le corps d'un homme gît
Noir entre quatre planches

Et noirs comme sont les rêves
Quand on s'endort
Le soir en comptant les balles
Dans la peau de Mike Brown
Dans la peau de Mike Brown

Dans la peau de Mike Brown

Dans la peau de Mike Brown

Dans la peau de Mike Brown
Dans la peau de Mike Brown

Quand je n'ai plus de pays
Quand le doute m'envahi
Quand il neige sur mes rêves
Tu es là
Quand je perds l'est et le nord

Quand je pars dans le décor
Je me raccroche à tes lèvres
Tu es là

Quand il n'y a plus rien
Dans la nuit claire qui me retient
Au creux de tes bras
Je sais pourquoi
Je reste là

Quand revienne tour à tour
Les pantins et les vautours
Quand je n'ai plus de repères
Tu es là
Quand la fatigue me gagne
Quand la peine m'accompagne
Que les choses manifères
Tu es là

Quand il n'y a plus rien
Dans la nuit clair qui me retient
Au creux de tes bras
Je sais pourquoi
Je reste là

Quand il n'y a plus rien
Dans la nuit claire qui me retient
Au creux de tes bras
Je sais pourquoi
Je reste là

Je reste là

Leur maison est en flammes
Un homme et sa femme
Dans la boue et le froid
Un paquet de billets
Dans la main d'un passeur
Ils bradent leur honneur

Et ils s'assoient
Sur leur orgueil
En tout dernier choix
Valise ou cercueil

Au loin dans la brume
Les lumières d'un port
Le dos à la mort
Au milieu de la nuit
Au milieu de leur vie
Ils espèrent encore

Et voyaient tout là-bas
Une terre d'accueil
Et il ne reste au choix
Que valise ou cercueil

Et ils s'assoient
Sur leur orgueil
En tout dernier choix
C'est valise ou cercueil

Mon Dieu que cette fille est jolie
Qu'elle fasse la tête ou qu'elle sourie
Je bois chacun de ses mots
Et si benêt je suis
Car moi l'amour me fusille

Elle danse le Diable comme on respire
Et je vous aime madame, je te désire
Accroché à sa bouche
La fille aux cheveux rouges
Et moi l'amour me fusille
Car moi l'amour me fusille

Être une idole insensible et fragile
De la peinture sur ses ongles
Et dans ses cils
Un peu trop de Rimmel
En Inde aussi, de si belles
Et moi l'amour me fusille
Car moi l'amour me fusille

Tombe la nuit que j'ai le courage
Dans le vain tenter un dérapage
Je m'engage, volontaire
Dans cette étrange guerre
Elle vaincra et j'en suis fier
Sa bouche sera mon revolver

Écoute, écoute mon cœur qui bat
Écoute, écoute comme il se bat
Écoute, écoute mon cœur qui bat
Écoute, écoute comme il se bat

Écoute ma douleur
Elle ne s’en va pas
Depuis des jours, des heures
Elle reste plantée là
Écoute mon cœur
Il n’entend plus que toi
Rien d’autre que toi
Regarde mon cœur
Il n’en revient pas
D’avoir perdu tout le bonheur
Qui était bien là
Regarde mon cœur
Il était si froid
Il ne savait pas

Je n’t’en veux pas
Je n’t’en veux plus
Je t’en voudrais toujours
Je n’t’en veux pas
Je n’t’en veux plus

Écoute, écoute mon cœur qui bat
Écoute, écoute comme il se bat
Écoute, écoute mon cœur qui bat
Écoute, écoute comme il se bat

Ceci est mon cœur
Et il en vaut la peine
Même si il est couvert de bleus
Jamais il saigne
Il n’a jamais eu d’chance
Il n’a jamais eu d’veine
A fond que des problèmes

Je n’t’en veux pas
Je n’t’en veux plus
Je t’en voudrais toujours
Je n’t’en veux pas
Je n’t’en veux plus

Écoute, écoute mon cœur qui bat
Écoute, écoute comme il se bat
Écoute, écoute mon cœur qui bat
Écoute, écoute comme il se bat

Écoute, écoute mon cœur qui bat
Écoute, écoute comme il se bat
Écoute, écoute mon cœur qui bat
Écoute, écoute comme il se bat

Je n’t’en veux pas
Je n’t’en veux plus
Je t’en voudrais toujours
Je n’t’en veux pas
Je n’t’en veux plus

Je t’en voudrais toujours
Je n’t’en veux pas
Je n’t’en veux plus
Je t’en voudrais toujours

Au moment de choisir
Qu'est-c'qui t'a décidé?
Coup de tête ou bien pire
L'idéal, les idées
Si les apparences
Ressemblent à un coup à tirer
Est-c'que ta main tremble
Avant de frapper?

Se porter volontaire
Pour la basse besogne
Obligé à se taire
Le premier qui grogne
Sous les grands ensembles
Laisse-le faire, isolé
Est-c'que ta main tremble
Avant de frapper?

Dans l'ombre, et l'attente
Un doigt sur la détente
Dans l'ombre, et l'attente
Un doigt sur la détente

Comme tu as renoncé
À ton libre arbitre
Celui qui a le titre
T'envoie les yeux fermés
Comme un chien
Un chien enragé
Est-c'que ta main tremble
Avant de frapper?

Dans l'ombre, et l'attente
Un doigt sur la détente
Dans l'ombre, et l'attente
Un doigt sur la détente
Un doigt sur la détente

Le jour se lève à peine
Le bruit des clés te sort du lit
Combien de jours
Et combien de nuits ?
Tu sors en tout dernier
Les traits tirés, mais tu souris
Au premier jour du reste de ta vie

Tu traces ta route
Pour continuer à chercher
Tu traces ta route
Des raisons d’espérer

L’histoire est terminée
Ta dette a été effacée
Tu quittes le banc des accusés
Tu mets dans la balance
Ce qu’il te reste de fierté
Tu veux jeter toi-même les dés

Ru traces ta route
Pour continuer à chercher
Tu traces ta route
Des raisons d’espérer

Le soleil tombe au loin
Tu revois les jours, les années
Au goût amer, inachevé
Un futur incertain
Si c’est ça l’prix à payer
Rien n’est trop cher
Pour ta liberté

Tu traces ta route
Pour continuer à chercher
Tu traces ta route
Des raisons d’espérer

De bonnes raisons d’espérer
Même une seule raison d’espérer

Des millions de regards
Et de larmes à peine essuyées
Des millions de pas sur les boulevards
Un dimanche de janvier
J’avais ta main petite
Dans la mienne recroquevillée
Nos cœurs battaient
De plus de en plus vite
Ce dimanche de janvier

Là, nous avions marché en silence
Au milieu de la foule immense
Et le vent à notre place
Chantait sans fin sur la place

Pour apaiser la peine
De tout un pays soulevé
Nous étions venus
Sans peur et sans haine
Ce dimanche de janvier
Pour garder en mémoire
Nos héros d’encre et de papier
Nous étions restés debout jusqu’au soir
Ce dimanche de janvier

Là, nous avions marché en silence
Au milieu de la foule immense
Et le vent à notre place
Chantait sans fin sur la place

Mais depuis dans nos villes
Et nos villages fatigués
Ô dis-le moi que nous reste-t-il ?
Du dimanche de janvier
Que reste-t-il
De ce dimanche de janvier ?
Mais que reste-t-il
De ce dimanche de janvier ?
Oh que reste-t-il
De ce dimanche de janvier ?

Il a su ce matin
Qu'il n'y retournerait pas
On n'avait plus besoin
De ses bras
La sentence est tombée
Comme on plante un couteau
Il a fallu plier
Aussitôt
Du chantier poussiéreux
Il a servi sans trêve
Il garde au fond des yeux
Son vieux rêve
Il s'accroche à la barre
Il se crache dans les mains
Et se barre
Quand il a débarqué
Voyageur clandestin
La nuit froide a marqué
Son destin
Il avait pris la mer
Sur une coquille de noix
Comme beaucoup de ses frères
Qui se noient
Il est resté des jours
Á la frontière du Nord
Sur les docks alentours
Sur le port
Et n'a pas regretté
D'avoir quitté les siens
Même quand on l'a traité
Comme un chien
Pour trois sous faméliques
Et un patron obscène
Il a cassé les briques
Á la chaîne
A bâtir des façades
Creuser des conduits
A se rendre malade
Sous la pluie
Le chantier poussiéreux
Ne voulant plus de lui
Zacarias fait un vœux
Et sourit
Et puis comme un marin
Qui s'accroche à son mât
Il se crache dans les mains
Et s'en va