JOHNNY HALLYDAY

Gang

Johnny hallyday - Gang

1986

Vinyl 33 Tours 25cm - Philips - 830 756-1
Sorti le 06 Décembre 1986 (Johnny avait 43 ans)

1. L'envie ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
Qu’on me donne l’obscurité, puis la lumière
Qu’on me donne la faim, la soif, puis un festin
Qu’on m’enlève ce qui est vain et secondaire
Que je retrouve le prix de la vie, enfin
Qu’on me donne la peine, pour que j’aime dormir
Qu’on me donne le froid, pour que j’aime la flamme
Oh, pour que j’aime ma terre, qu’on me donne l’exil
Et qu’on m’enferme un an, pour rêver à des femmes

On m’a trop donné, bien avant l’envie
J’ai oublié les rêves et les mercis
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie
Qu’on rallume ma vie

Qu’on me donne la haine, pour que j’aime l’amour
La solitude aussi pour que j’aime les gens
Pour que j’aime le silence qu’on me fasse des discours
Et toucher la misère pour respecter l’argent
Pour que j’aime être sain, vaincre la maladie
Qu’on me donne la nuit pour que j’aime le jour
Qu’on me donne le jour pour que j’aime la nuit
Pour que j’aime aujourd’hui, oublier les toujours

On m’a trop donné, bien avant l’envie
J’ai oublié les rêves et les mercis
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie
Qu’on rallume ma vie

On m’a trop donné, bien avant l’envie
J’ai oublié les rêves et les mercis
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie
Qu’on rallume ma vie

Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie
Qu’on rallume ma vie

2. Je t'attends ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
A force d’impasses et de fausses routes
A force de s’habituer au pire
A force de mots sans qu’on les écoute
Jusqu’à ne plus même oser les dire

A force d’alcool, de filles trop belles
Pour imiter le goût du bonheur
A force de ne parler qu’aux poubelles
Au petit matin cassé et tout seul

Je ne sais pas par où les anges arrivent
Je me doute que tu n’en n’es plus un

Je t’attends, je t’attends, je t’attends, je t’attends
Je t’attends, je t’attends, je t’attends, je t’attends
Tout le temps, tout le temps, tout le temps, chaque instant
Je t’attends, je t’attends, je t’attends, depuis si longtemps

Je ne sais pas ton âge et ton visage
Brune du Nord ou blonde Andalouse
Je ne te veux ni futile ni sage
Née pour avancer ou born to loose

Qu’importe si c’est avril ou décembre
Je me fous bien du jour et du mois
Mais je serai prêt je saurai te prendre
Comme une chance qu’on ne manque pas

Je ne sais pas par où les anges arrivent
Je me doute que tu n’en n’es plus un

Je t’attends, je t’attends, je t’attends, je t’attends
Je t’attends, je t’attends, je t’attends, je t’attends
Tout le temps, tout le temps, tout le temps, chaque instant
Je t’attends, je t’attends, je t’attends, depuis si longtemps

Je t’attends, je t’attends, je t’attends, je t’attends
Je t’attends, je t’attends, je t’attends, je t’attends
Tout le temps, tout le temps, tout le temps, chaque instant
Je t’attends, je t’attends, je t’attends, depuis trop longtemps

3. J'oublierai ton nom ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
De semaines inutiles en futiles dimanches
De secondes immobiles aux aiguilles qui penchent
J’oublierai ton nom

De quatre nouveaux murs dans un autre quartier
De pinceaux, de peinture en meubles à installer
J’oublierai ton nom

De la piste suante à la dernière danse
De quelques nuits de feu aux matinées de cendres
De cette agitation dénuée de tout sens
Du fond de ma raison jusqu’à mon inconscience

De la main d’un ami au baiser d’une bouche
Tous ceux qui sauront lire que le mal a fait mouche
J’oublierai ton nom

J’oublierai ton nom
De mille façons
Et cette certitude
Me fait plus mal encore
J’aimais cette blessure
C’était toi encore

I know it’s been tough, I’ve hurt you enough
But you’ll never see that I must be free
Forget my name

You’ll find someone, somewhere
All your troubles to share
She’ll wipe out the past, and feel at last
Forget my name
All the good and the bad times we’ve ever had
Will seem so far away
You’ll wonder why you were sad
There’s hundreds of ways to kill away the time
That’s how you are made you know you’ll never be mine

De la main d’un ami au baiser d’une bouche
Tous ceux qui sauront lire que le mal a fait mouche
J’oublierai ton nom

J’oublierai ton nom
De mille façons
Et cette certitude
Me fait plus mal encore
J’aimais cette blessure
C’était toi encore

J’oublierai ton nom
De mille façons
Pour les mêmes raisons qui m’ont fait t’aimer
Parce qu’il fallait bien vivre avant d’oublier

J’oublierai ton nom
De mille façons
Et cette certitude
M’est la pire des morts
J’aimais cette blessure
C’était toi encore

J’oublierai ton nom

4. Toute seule ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
Elle est toute seule
Elle est toute seule
Elle est toute seule au milieu des gens qui passent
Seule et si perdue juste une ombre, une trace
Elle est toute seule

Elle imagine
Elle imagine
Elle imagine les mots doux, les mots douceur
Qu’on ne lui dit pas mais qu’elle connaît par cœur
Elle imagine, elle imagine

Et tant de matins
Perdus à garder dans son ventre
Tant de silences qu’elle aurait tant aimé dire
Et tant de sang brûlant qui cogne dans ses tempes
Et cette envie de prendre, cette envie d’appartenir
Mais elle est toute seule

Elle est toute seule
Elle est toute seule
Elle est toute seule au milieu des gens qui dansent
Paumée dans son tempo, son autre cadence
Elle est toute seule

Elle imagine
Et elle imagine
Elle imagine ses mains, ses yeux, son sourire
Ces mots qu’elle attend, ceux qu’il saurait lui dire
Elle imagine

Et tant de matins
Perdus à garder dans son ventre
Tant de silences qu’elle aurait tant aimé dire
Et tant de sang brûlant qui cogne dans ses tempes
Et cette envie de prendre, cette envie d’appartenir
Mais elle est toute seule

Elle est toute seule
Elle est toute seule
Elle est toute seule au milieu des gens qui passent
Seule et si perdue juste une ombre, une trace
Elle est toute seule

5. Je te promets ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces

Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au revoir

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore

Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches

Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'as plus d'espoir

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore

Et même si c'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés, comme écrits à la craie
On fait bien des grands feu en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir

Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
Pas toute la nuit mais quelques heures, hm

Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces

6. Laura ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
Laura, y’a tant d’hommes que je ne suis pas
Y’a tant de phrases qu’on dit
Que je ne te dirai pas

Laura, j’aurai tant à apprendre de toi
Tous ces mots tendres qu’on sait
Moi je ne les sais pas

J’ai poussé comme on respire
Sans abri ni foi ni loi
Ce qui m’a fait vivre était en moi
Des caresses et des sourires
J’ai souvent passé mon tour
Je n’ai jamais appris à donner tant d’amour

Laura, le temps passe et me remplit de toi
J’n’avais besoin de personne
Et tant de place pour toi
Laura petit rien du tout mais tant pour moi
Tous ces conseils qu’on donne
Tu ne les entendras pas

J’ai dépensé tant de force
Pour des empires en papier
Des rêves déjà presque oubliés
Mais que le diable les emporte
Tout me semble dérisoire
Évaporé dans le bleu de ton regard

Laura, Laura, Laura

Je n’attendais rien de toi
Qu’une raison d’être là
Juste une trace avant de partir
Mais de tes rires et de tes bras
Tu m’inventes un avenir
Te regarder pousser me fera grandir

Oh Laura, Laura, Laura, ...

7. Tu peux chercher ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
Tu peux chercher des jours et des années
Tu peux chercher sans jamais t’arrêter
Passer des heures et des frontières
Sans trouver sur cette terre
Quelqu’un qui t’aimera
Autant que je t’aurai aimé

Tu peux chercher, rêver, t’imaginer
Tu peux jouer, te tromper, te blesser
Briser des cœurs et des montagnes
Il n’y a pas d’homme ou de femme
Capable de t’aimer
Comme je voudrais le crier

T’en trouveras des bien plus charmants
Plus distingués plus brillants
Ce genre de types qui font si bien dans les salons
Plus élégants, des plus galants
Des moins jaloux, des moins loups
Raisonnables et jamais fous même d’amour

Mais tu peux chercher des jours et des années
Tu peux chercher sans jamais t’arrêter
Perdre ton courage et ton âme
Te brûler flamme après flamme
Personne ne saura
Jamais t’aimer autant que moi

Tu peux chercher

Des bien plus beaux, des plus mondains
Des plus savants, plus malins
Qui savent te parler comme je ne saurai jamais
Tellement cool et tellement patients
Jamais trop jamais violents
Des types qui savent toujours où ils finiront leur nuit

Mais tu peux chercher des jours et des années
Tu peux chercher sans jamais t’arrêter
Passer des heures et des frontières
Sans trouver sur cette terre
Quelqu’un qui t’aimera
Autant que je t’aurai aimé

Tu peux chercher, ...

8. Dans mes nuits... on oublie ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
Dans mes nuits
Y’a des images qui brûlent
Dans mes nuits
Nos vérités reculent
Mais dans mes nuits c’est pas grave
Mes nuits c’est pas la vie

Dans mes nuits
Tous les fantasmes dansent
Dans mes nuits
Avec l’invraisemblance
Mais dans mes nuits c’est pas grave
Dans mes nuits on oublie

Et tant pis si c’est du stress
Tant pis si c’est du toc
Si le carton-pâte remplace le roc
Tant pis si mes amours
Se dissipent au matin
Ils sont faux mais ils sont les miens

Dans mes nuits
Les prisons sont factices
Dans mes nuits
Les raisons se déguisent
Mais dans mes nuits c’est pas grave
Mes nuits c’est pas la vie

Dans mes nuits
Les rêves se consument
Dans mes nuits
Les angoisses basculent
Mais dans mes nuits c’est pas grave
Dans mes nuits on oublie

Dans mes nuits
Il y a des mots que j’ose
Dans mes nuits
Je propose et dispose
Mais dans mes nuits c’est pas grave
Mes nuits c’est pas la vie

Et tant pis si c’est des restes
Tant pis si c’est bidon
Si c’est pas d’la vraie vie pour de bon
Tant pis si mes amours me quittent au petit jour
Au moins ceux-là reviennent toujours

Dans mes nuits
Les fautes se pardonnent
Dans mes nuits
Chaque fois nouvelle donne

Mais dans mes nuits rien n’est grave
Mes nuits c’est pas la vie
Dans mes nuits c'est pas grave
Dans mes nuits c’est pour rire
Mais dans mes nuits rien n’est grave
Dans mes nuits on oublie

9. Ton fils ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
On perd sa vie parfois
A devoir la gagner
Y’en a qui naissent rois
D’autres du mauvais côté

Toi tu viens d’un pays que t’as presque oublié
De sable et de soleil et d’éternel été
Ceux qui ont de la chance y passent leurs vacances
Mais ceux qui y sont nés ne peuvent y travailler
Après toutes ces années juste pour exister
J’ai juste envie de dire à tes yeux fatigués

Je voudrais que ton fils vive mieux que toi
Qu’on le respecte, mieux qu’on le vouvoie
Comme un homme, un monsieur qui baisse pas les yeux
Pareil à tous ces gens qui parlent sans accent
Je voudrais que ton fils vive mieux que toi
Qu’il ait toutes ses chances, tous ses droits
Qu’il ait une signature, des mains blanches, une voiture
Et des papiers d’identité à perpétuité

T’es pas un grand causeur on t’l’a jamais demandé
T’as payé en sueur le prix qu’il faut payer
Tu voulais qu’il ait tout sans jamais rien compter
Pour qu’il ait toutes ses chances comme les enfants de France
Pour un dernier désir, pour une ultime envie
La seule raison de croire à un sens à ta vie

Je voudrais que ton fils vive mieux que toi
Qu’on le respecte, mieux qu’on le vouvoie
Comme un homme, un monsieur qui baisse pas les yeux
Pareil à tous ces gens qui parlent sans accent
Je voudrais que ton fils vive mieux que toi
Qu’il ait toutes ses chances, tous ses droits
Qu’il ait une signature, des mains blanches, une voiture
Et des papiers d’identité à perpétuité

10. Encore ( Jean Jacques Goldman / Jean Jacques Goldman ) paroles
J’ai pris tous les mauvais coups
Même si j’en ai rendus
J’ai fait tous les 400 coups
Et même quelques autres en plus
Pour quelques instants de bonheur
J’ai payé des sacrés quarts d’heure

Souvent j’en ai eu ma claque
Bien trop souvent à mon gré
Plus un ami plus une plaque
Plus un jeton à jouer
J’ai failli sortir à l’entracte
Mais quelque chose me criait

Encore, encore j’en r’demande encore et encore
Encore, encore pour bouger mon cœur et mon corps
Encore, encore pour un bras d’honneur à la mort
J’en r’demande encore

En amour j’ai eu ma dose
D’au revoir et de me revoilà
J’ai goûté à toutes les choses
Qu’on peut avoir ici-bas
Y’a du noir et y’a du rose
Des be bop et des lula

Quand je regarde en arrière
Et quand je revois tout ça
Tous ces visages au sommaire
D’un scénario de cinéma
J’oublie les heures solitaires
Les faux frères et les coups bas

Encore, encore j’en r’demande encore et encore
Encore, encore pour bouger mon cœur et mon corps
Encore, encore pour un bras d’honneur à la mort
J’en r’demande encore