1983
Vinyl 33 Tours 25cm - Philips - 814 374-1
Sorti le 09 Septembre 1983 (Johnny avait 40 ans)
1.
Entre violence et violon (
Érick Bamy, Éric Bouad /
Claude Lemesle, Pierre Billon )
Il y a deux hommes en moi ennemis l'un de l'autre
Le fou contre le roi, Judas contre l'apôtre
La rage au bout des poings et le cœur sur la main
Aujourd'hui Mister Hyde, Docteur Jeckyll demain
J'ai contre moi le rêve et pour moi la révolte
J'ai la paix sur les lèvres et le doigt sur un colt
Je joue avec les femmes à poker interdit
Mais je perdrais mon âme à gagner un ami
Mon cœur se bat et mon cœur danse
Je suis patience et passion
Entre violon et violence
Entre violence et violon
Je viens de rues bizarres où les guitares électriques
Coloraient ma mémoire de rêves d'Amérique
Je flottais sur l'Atlantique de Fender en Gibson
Et je roulais des mécaniques en Harley Davidson
J'allais à Las Vegas, le diable avait seize ans
Mais pour l'école d'en face, l'enfant est un enfant
J'allais au bout de ma rue comme au bout de ma vie
Et j'avais tout connu sans avoir rien appris
Mon cœur se bat et mon cœur danse
Je suis patience et passion
Entre violon et violence
Entre violence et violon
Il y a deux hommes en moi l'un prend et l'autre donne
L'un condamne celui à qui l'autre pardonne
Je suis entré en vie côté cour un matin
Et j'espère en sortir en vie côté jardin
Mon cœur se bat et mon cœur danse
Je suis patience et passion
Entre violon et violence
Entre violence et violon
2.
Les scellés sur ma vie (
Erick Bamy /
Pierre Billon )
Je me réveille, je pense à toi
Toute la nuit, j'ai rêvé de toi
T'es là dans mon café crème
Sous ma douche, j'entends dire, "Je t'aime"
T'es cachée dans mes baskets
T'as soudoyé mes allumettes
Chez moi, t'as acheté le terrain
T'as fait construire et c'est très bien
T'as mis les scellés sur ma vie
Pas besoin d'huissier pour le constater
Tu as mis les scellés sur ma vie
Toi, mon super défaut, ma meilleure qualité
Tu as mis les scellés sur ma vie
Pas besoin d'huissier pour le constater
Tu as mis les scellés sur ma vie
Comme une envie au coin d'un ongle
T'es ma super lubie
J' prends ma voiture qui est à toi
La radio ne parle que de toi
Je m'arrête à un feu rouge
Envie de foncer sur tout ce qui bouge
T'es dans mon rétroviseur
T'es le tigre de mon moteur
Quand j'emmanche la quatrième
J'entends les fameux cris, "Je t'aime"
T'as mis les scellés sur ma vie
Pas besoin d'huissier pour le constater
Tu as mis les scellés sur ma vie
Toi, mon super défaut, ma meilleure qualité
Tu as mis les scellés sur ma vie
Pas besoin d'huissier pour le constater
Tu as mis les scellés sur ma vie
Comme une envie au coin d'un ongle
T'es ma super lubie
T'as mis les scellés sur ma vie
Pas besoin d'huissier pour le constater
Tu as mis les scellés sur ma vie
Toi, mon super défaut, ma meilleure qualité
Tu as mis les scellés sur ma vie
Pas besoin d'huissier pour le constater
Tu as mis les scellés sur ma vie
Comme une envie au coin d'un ongle
T'es ma super lubie
T'as mis les scellés sur ma vie
Pas besoin d'huissier pour le constater
Tu as mis les scellés sur ma vie
Toi, mon super défaut, ma meilleure qualité
Tu as mis les scellés sur ma vie
Pas besoin d'huissier pour le constater
Tu as mis les scellés sur ma vie
Comme une envie au coin d'un ongle
T'es ma super lubie
3.
Laisse moi une chance (
Bill Deraime /
Bill Deraime )
Tu sais, je regrette tout ce que j't'ai dis
T'es la meilleure de toutes les filles
De toutes celles qui traînent par ici
Pas une ne t'arrive à la cheville
Laisse-moi une chance
Oh ! Tu sais, je peux faire mieux
Je voudrais tellement que tout recommence
Oh ! Comme quand on riait tous les deux
Je comprends pourquoi tu m'as lourdé
J'te rendais la vie impossible
Depuis que les plombs ont sauté
J'sais comment changer les fusibles
Laisse-moi une chance
Oh ! Tu sais, je peux faire mieux
Je voudrais tellement que tout recommence
Oh ! Comme quand on riait tous les deux
Je ne vivrai plus en solitaire
Je respecterai tout ce que tu fais
Je n'jetterai plus les cendres par terre
Quand tu viendras d'cirer le parquet
Laisse-moi une chance
Oh ! Tu sais, je peux faire mieux
Je voudrais tellement que tout recommence
Oh ! Comme quand on riait tous les deux
Je t'demanderai plus l'dimanche matin
D'aller me chercher des croissants chauds
Pour te voir j'mangerai du vieux pain
Ou des biscottes trempées dans l'eau
Laisse-moi une chance
Oh ! Tu sais, je peux faire mieux
Je voudrais tellement que tout recommence
Oh ! Comme quand on riait tous les deux
Oui ! Je voudrais tellement que tout recommence
Oh ! Quand on riait tous les deux
4.
Marie Marie (
Johnny Hallyday, Éric Bouad /
Claude Lemesle, Pierre Billon )
Quatre heures du matin pluvieux et froid
Je suis sur sa trace depuis des mois
Un indicateur de la ville basse
M'a dit qu'elle bossait au Casablanca Palace
Oh oui !
Marie, Marie,
Qu'est-ce que tu fais ?
Marie, Marie,
Qu'est-ce que tu m' fais ?
J'suis rien qu'un privé paumé
Qui s'est trop privé d'aimer
Oh ! Marie, Marie,
On m'a payé pour te piéger
Cinq heures du matin devant l'hôtel
Un bruit
Je m' retourne
Un chat sort d'une poubelle
Une chambre allumée en dessous des toits
L'éclair blond qui passe derrière le store, c'est toi
Oh oui !
Marie, Marie,
Qu'est-ce que tu fais ?
Marie, Marie,
Qu'est-ce que tu m' fais ?
J'suis qu'un privé mal rasé
J'en ai trop vu, j'suis blasé
Oh ! Marie, Marie,
On m'a payé pour te piéger
Est-ce qu'il est vraiment tombé
Dans la rivière
Celui qui t'avait filée
L'année dernière ?
Marie, Marie,
Qu'est-ce que tu fais ?
Marie, Marie,
Qu'est-ce que tu m' fais ?
J'suis rien qu'un privé paumé
Qui s'est trop privé d'aimer
Oh ! Marie, Marie,
On m'a payé pour te piéger
Cinq heures cinq, escalier d'incendie
Je grimpe aux barreaux qu'un néon rougit
Même pas le temps d' voir la lame du couteau
Et c'est comme une morsure de la nuit dans le dos
Marie, Marie,
Qu'est-ce que tu fais ?
Marie, Marie,
Qu'est-ce que tu m' fais ?
J'étais qu'un privé paumé
Qui s'est trop privé d'aimer
Oh ! Marie, Marie,
Qui t'as payé pour me piéger ?
J'étais qu'un privé paumé
Qui s'est trop privé d'aimer
Oh ! Marie, Marie,
Qui t'as payé pour me piéger ?
Qui t'as payé pour me piéger ?
Oh ! Marie,
Qui t'as payé
Pour me piéger ?
5.
Pour ceux qui s'aiment (
Johnny Hallyday /
Bob Decout )
Pour ceux qui s'aiment
Un regard, c'est toujours bleu
Pour ceux qui s'aiment
Une chanson, toujours pour deux
Ceux qui s'aiment
Ont le temps
Ils oublient le présent
Rien ne peut séparer
Ceux qui s'aiment
Pour ceux qui s'aiment
Un retard, c'est une absence
Pour ceux qui s'aiment
La colère devient silence
Ceux qui s'aiment
Ont les nuits
Ils oublient leurs défaites
C'est l'amour qui guérit
Ceux qui s'aiment
Oui, chanter l'amour
C'est comme chanter pour toi
Aimer l'amour
C'est être aimé de toi
Oui, vivre pour toi
C'est vivre à pouvoir en mourir
C'est te dire comme je t'aime
Si je t'aime
Ceux qui s'aiment
Ont compris que l'amour
C'est la vie
Qu'on mérite un ami
Qu'on mérite un amour
Rien ne peut arrêter
Ceux qui s'aiment
6.
L'amour violent (
Tony Cole /
Georges Aber )
J'avais l'impression d'un grand vide
J'allais au hasard ce jour-là
Un de ces jours où rien n'se décide
Mais allez donc savoir pourquoi
Oui comme un soleil aveuglant
Qui vous brûle les yeux
Oui l'amour surgit brusquement
Au milieu d'un jour bleu
C'est trop de bonheur
C'est comme un cri de douleur
L'amour violent
Je ris, je pleure
J'ai l'impression que je meurs
L'amour dément
C'est trop de joie
C'est trop d'amour à la fois
Mais je joue
A me faire peur
Oui je suis fou et je m'en fous
J'avais un goût d'amertume
J'étais en plein désarroi
Mon cœur battait comme une enclume
L'amour était fini pour moi
Puis tout d'un coup
Mon cœur s'est enflammé
Je l'ai vue
Au rendez-vous du destin
Le hasard, l'inconnu
C'est trop de bonheur
Je vais encore en souffrir
L'amour violent
Je ris, je pleure
Je vois déjà l'avenir
De mes tourments
Il filera
Toujours entre mes doigts
Mais je joue
A me faire peur
Oui je suis fou et je m'en fous
C'est trop de bonheur
C'est comme un cri de douleur
L'amour violent
Je ris je pleure
J'ai l'impression que je meurs
L'amour tyran
C'est trop de joie
C'est trop d'amour à la fois
Mais je joue
A me faire peur
Oui je suis fou et je m'en fous
7.
Quand un homme devient fou (
Mort Shuman /
Claude Lemesle )
Drôle de fumée
Drôle de pluie dehors
Qui m'a dessiné, oh, ton corps
Un drôle d'alcool marque sur ma peau
Ton prénom comme au couteau
Dans mon music-hall toutes les nuits
La star c'est toi
Ton absence et ton silence
Qui n'en finit pas non, non, non
Je suis déchiré
Comme un vieillard
J'ai respiré l'herbe bleue du brouillard
Tu es partie mais tu es partout
Et moi je prie comme un prêtre fou
Oh ma mémoire ma mémoire
Mon ennemie
La nuit est blanche
Et le blues est noir
Et le rouge est mis oh, oh
Mais quand un homme
Devient fou
Pour une femme qui s'en fout
Qu'est-ce qu'il faut faire ?
Où partir ?
Oh ! Jusqu'où s'anéantir ?
Quand le délire est plus fort
Que le désir et la mort
On n'y peut rien
On n'y peut rien du tout
Quand un homme devient fou
Mes souvenirs font du cinéma
Ou tu vas venir n'oublie pas !
Sous mes arcs-en-ciel artificiels
Dis-moi qu'il pleut, fais-moi du soleil
Je suis déchiré comme un tigre en papier
J'ai marché jusqu'au bout de ma vie
Et je t'ai suivie
Mais quand un homme
Devient fou
Pour une femme qui s'en fout
Qu'est-ce qu'il faut faire ?
Où partir ?
Oh ! Jusqu'où s'anéantir ?
Quand le délire est plus fort
Que le désir et la mort
On n'y peut rien
On n'y peut rien du tout
Quand un homme devient fou
8.
Mes souvenirs, mes seize ans (
Pierre Papadiamandis /
Claude Moine )
Hé Back Street
Back Street
Le Calypso du Square de la Trinité
En a vu passer, oui, des stars de quartier
Mais ils ont tellement rêvé tout éveillé
Le hasard la magie les a réalisé
Jacques Dutronc ne pensait pas encore à Hardy
Long Christon fondait diligences et taxis
Claude Moine dit Schmoll ignorait tout de Eddy
Un certain Jean-Philippe attendait son Johnny
Mes seize ans brûlent encore dans mes souvenirs
Des clichés qui n'arrivent pas à mourir
Bill Haley n'était déjà plus jeune premier
L'arrivée d'un Presley l'avait détrôné
Gene Vincent pleurait en chantant Baby blues
Moi j'aimais tout ça et passait pour un fou
Hé Back Street
Back Street
Ouais Back Street
Mes seize ans brûlent encore dans mes souvenirs
Des clichés qui n'arrivent pas à mourir
Ma première guitare s'est brisée
Comme mes amours
Caprice de star
Non amertume sans retour
Nostalgie tu reviens
Bien trop souvent roder
Parfois tu fais mal
Mais comment t'oublier
Mes seize ans brûlent encore dans mes souvenirs
Des clichés qui n'arrivent pas à mourir
Mes seize ans brûlent encore dans mes souvenirs
Des clichés qui n'arrivent pas à mourir
9.
La fille d'en face (
François Bréant /
Bernard Lavilliers )
Les yeux dans le vague
La gueule mal rasée
J'essaie une chanson d'amour
Depuis que j'vis seul
La difficulté
C'est de rimer avec toujours
Les dames que je vois
Posées sur mes draps
S'en vont vite avec le jour
Je n'ai plus de voix
Je fume et je bois
Je garde le sens de l'humour
La fille d'en face
Devant sa glace
Tire sur ses bas nylon
Puis elle efface
D'une main lasse
Les souvenirs bidons
Elle prie encore
Et puis elle sort
Et moi je cherche au son
Chaussures dorées
Pavés mouillés
Oui, j'en ai pour mon pognon
Je ne veux plus aimer personne
Je ne veux plus jamais souffrir
Je ne veux plus rien qu'on me donne
Je veux toujours partir
Au creux de la vague
Les yeux fatigués
Je cherche sur un blues, un sol
Tous les mots d'amour
Que j'ai oubliés
Peut-être sur un la bémol
Mon regard d'acier
Bleu dans la fumée
Se pose sur du velours
Elle est encore là
Elle sait que j'la vois
Avec son client de tour
La fille d'en face
Finit sa passe
Et vient sur le balcon
Sa bouche rouge
Sa peau dorée
Oui, au-dessus du néon
Elle est étrange
Elle me dérange
Elle me file le frisson
Je tire le store
Pas de remords
J'ai un cœur de béton
Je ne veux plus aimer personne
Je ne veux plus jamais souffrir
Je ne veux plus rien qu'on me donne
Je veux toujours partir
Pour un homme public
Assez pathétique
Plein de contradiction
C'est quand tout se calme
Que couve le drame
Qu'arrive la baston
Et cette fille publique
Qui plume et astique
Sa dizaine de pigeons
Au corps électrique
Aux ongles élastiques
Fait rougir mon néon
Elle est en face
Devant sa glace
Et fredonne ma chanson
Beauté de l'ombre
Tout devient sombre
Quand tu te penches au balcon
Je t'aime déjà
Je bande pour toi
Fais monter ma tension
Et dans la rue
Pas reconnu
Me prend pour un michton
Je ne veux plus aimer personne
Je ne veux plus jamais souffrir
Je ne veux plus rien qu'on me donne
Je veux toujours partir
Je ne veux plus aimer personne
Je ne veux plus jamais souffrir
Je ne veux plus rien qu'on me donne
Je veux toujours partir
10.
Signes extérieurs de richesse (
Eric Bouad, Pierre Billon /
Johnny Hallyday, Claude Lemesle )
Ça m'a mis la puce à l'oreille
L'anneau que j'y avais pendu
Brillait un peu trop au soleil
Tout ce qui brille est défendu
Et quand je pense que, dans mes disques,
Ma voix vibre sous un diamant
Je me dis que je prends des risques
Des risques d'or évidemment
Signes extérieurs de richesse
Signes extérieurs de santé
C'est pas prudent dans le contexte
Oui, de la socio-société
C'est ma famille, elle est nombreuse
Et elle est plus suspecte encore
La majorité silencieuse
Depuis que le silence est d'or
Mais les bons cracheurs de discours
Tous les jeteurs de poudre aux gens
Faudra bien qu'ils paient à leur tour
Puisque la parole est d'argent
Signes extérieurs de richesse
Signes extérieurs de santé
C'est pas prudent dans le contexte
Oui, de la socio-société
Mes parents m'ont fait les yeux bleus
Les dents blanches et les cheveux blonds
C'est trop beau pour pas être scabreux
Ils ont dû avoir du piston
Mais tout se paie, heureusement
Et quitte à vous paraître snob
Je vais gagner beaucoup d'argent
Et mourir pauvre, pauvre comme Job
Signes extérieurs de richesse
Signes extérieurs de santé
C'est pas prudent dans le contexte
Oui, de la socio-société
Signes extérieurs de richesse
Signes extérieurs de santé
C'est pas prudent dans le contexte
Oui, de la socio-société